Quel est le maximum de chevaux fiscaux ?

Le nombre de chevaux fiscaux a toujours su passionner les amateurs de véhicules, et ce, car c’est tout simplement l’unité qui permet de représenter non pas la vitesse, mais bien la puissance d’une voiture. Les chevaux fiscaux comme son nom l’indique, est également une unité de mesure financière, qui va permettre d’évaluer certains prix, notamment au niveau de votre assurance auto. Beaucoup de jeunes conducteurs de voiture ne savent pas réellement comment prendre bien en compte cette donnée, au moment de choisir leur assurance. Une voiture avec beaucoup de chevaux vous fera payer plus cher votre assurance voiture.

Que sont les chevaux fiscaux ?

Les chevaux fiscaux sont en fait une unité calculée à partir de plusieurs facteurs de votre véhicule. Il existe deux types majeurs de chevaux dans un véhicule, les deux ayants des propriétés et des qualifications différentes.

A lire également : Comment bien entretenir sa voiture ?

Le cheval fiscal

Cette unité de mesure correspond en réalité à la puissance fiscale d’un véhicule. Pour mesurer cette puissance fiscale, on se réfère au moteur de la voiture. Cette mesure permet notamment d’élaborer la fameuse carte grise, qui est en fait un certificat d’immatriculation du véhicule. Le cheval fiscal détermine donc la puissance à la fois motrice, mais également économique d’une voiture, cette dernière est mesurée en CV. (Par exemple, on appelait autrefois certains modèles de voiture par leur nombre de chevaux fiscaux, comme la 2CV, qui correspondait à deux chevaux fiscaux).

Le cheval-vapeur

Le cheval-vapeur est beaucoup plus simple que le cheval fiscal, puisque c’est une unité qui va simplement qualifier la puissance réelle de votre véhicule. En effet, si on pouvait parler de puissance fiscale, avec le cheval fiscal, on parle de puissance réelle avec le cheval-vapeur. Cette unité se mesure en CH ou en DIN, et se mesure en examinant les roues de la voiture, et non le moteur.

A voir aussi : Comment mieux gérer votre budget auto ?

À noter que le nombre exact de chevaux fiscaux (CV), ou de chevaux vapeurs (DIN), se trouve forcément sur la carte grise du véhicule en question.

Le nombre de chevaux fiscaux autorisé

Concernant le nombre de chevaux fiscaux possible dans une voiture, on estime que les plus grands modèles possèdent au maximum douze ou treize CV. C’est le maximum connu dans le monde automobile actuel, cependant, avec les nouvelles avancées technologiques, nul doute que ce chiffre est voué à augmenter. Cela peut paraître surprenant, mais il n’y a pas de nombre précis de chevaux fiscaux autorisé en circulation, ou bien même en assurance. Beaucoup de personnalités, notamment politiques, souhaitent qu’il y ait une délimitation par rapport au nombre de CV, mais à l’heure actuelle, elle n’existe pas.

En termes de choix, votre décision de prendre un véhicule ne doit pas vraiment se faire en fonction du nombre de chevaux fiscaux, bien que ce soit une unité très intéressante à prendre en compte. Beaucoup de personnes confondent encore aujourd’hui les deux types de chevaux, notamment lorsqu’ils voient des voitures à 100 chevaux, il s’agit bien de chevaux-vapeur.

Pourquoi plus il y a de chevaux fiscaux, plus l’assurance est chère ?

Plus une voiture va avoir une puissance fiscale élevée, plus les frais d’assurances, mais également d’entretien, d’essence et de réparation vont être élevés. Concernant l’assurance, les voitures possédant des chevaux fiscaux élevés, sont considérées comme des véhicules à risque, en raison de leur grande puissance. En effet, la réglementation veut que les véhicules de ce type provoquent plus de dégâts et de sinistres, que des véhicules à bas chevaux fiscaux. C’est notamment pour cette raison que pour les nouveaux et les jeunes conducteurs, il est souvent recommandé de se procurer une voiture possédant quatre, voire au maximum cinq chevaux fiscaux.

Ainsi, il faut bien prendre en compte ce facteur des chevaux, qu’ils soient fiscaux ou vapeur, dans le choix d’un véhicule. Le prix d’une assurance d’une voiture plutôt sportive pourra atteindre des sommes parfois trop élevées lorsque l’on commence à conduire, et que les moyens budgétaires sont limités.

L’assurance auto se focalise-t-elle sur les chevaux fiscaux ?

Lorsque l’on s’interroge sur le choix d’une assurance auto, une des questions qui se pose est : l’assurance se focaliserait-elle principalement sur les chevaux fiscaux du véhicule ? Certaines personnes s’imaginent, assez légitimement, que oui. La réalité est toutefois bien différente et mérite qu’on s’y attarde afin de connaître l’impact des chevaux fiscaux sur le prix de l’assurance auto

Aux yeux de nombreux conducteurs, la puissance fiscale du véhicule fait office de critère primordial lorsqu’on envisage une assurance auto. Il est vrai qu’elle peut influer sur le tarif de l’assurance, car elle révèle la performance du moteur, qui peut ainsi être corrélée à des risques d’accidents plus élevés. Mais prétendre que l’assurance auto se focalise exclusivement sur les chevaux fiscaux serait un raccourci réducteur.

En effet, l’assurance auto, pour déterminer le tarif de sa prime d’assurance, prend en compte un éventail de caractéristiques bien plus vaste. Celui-ci comprend, par exemple, le profil du conducteur, l’historique de conduite, l’usage du véhicule, sa localisation et bien sûr le type de couverture souhaitée. Ainsi, si l’on peut être tenté de croire que l’argument des chevaux fiscaux domine, il n’en représente qu’une facette parmi d’autres.

C’est donc une approche plus globale et nuancée que privilégie l’assurance auto, s’attachant à évaluer le risque dans son ensemble, sans se limiter aux seuls chevaux fiscaux. Par ailleurs, si l’on examine attentivement les formules d’assurance, on s’aperçoit que le critère du nombre de chevaux fiscaux n’est pas le seul déterminant du coût de l’assurance. Par exemple, la valeur du véhicule ou sa date de mise en circulation sont également pris en compte.

Contrairement à une idée répandue, la focalisation sur les chevaux fiscaux n’est donc pas la règle en matière d’assurance auto. Attention donc à ne pas succomber au simplisme en matière d’assurance : une multitude de paramètres rentrent en jeu, et la puissance fiscale n’en est qu’un parmi tant d’autres. Vous saurez ainsi l’équivalence de 8 chevaux fiscaux en chevaux